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Dieu le Fils
L'Incarnation
Il y a plus de 2000ans a commencé le plus grand évenement de l'Histoire de l'humanité, quand l'ange Gabriel a été envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, à une vierge du nom de Marie. On appelle ce jour l'Annonciation.
"L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme? L'ange lui répondit: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. (…) Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! Et l'ange la quitta." (Luc 1:28-38)
A cet instant précis, la seconde personne de la Trinité, Dieu le Fils, descendit du Ciel pour se faire homme au sein de la Vierge Marie. Ainsi commenca la vie terrestre du Fils, qui avait vécu avec le Père depuis toute éternité, et qui est descendu du Ciel pour vivre parmi nous, souffrir à cause de nous, et mourir pour nous.
Dieu n'a pas abandonné l'Homme après qu'il s'est détourné de lui par le péché (désobéissance d'Adam et Eve), mais il lui a promis un Sauveur et Rédempteur, qui prendrait sur Lui nos péchés pour nous réouvrir les portes du Ciel.
Par le péché, l'homme a choisi d'écouter les suggestions du démon et de lui obéir, plutot qu'à Dieu et Ses commandements. Par ce choix, l'homme choisit de servir le démon, plutot que de servir Dieu; c'est le péché originel, qui est depuis transmis à tous ses descendants, jusqu' à ce que l'on en soit lavé par le baptême. La grace du baptême nous a été gagnée par Jésus-Christ, seconde personne de la Trinité, par Ses souffrances et Sa mort sur la croix, qu'il a offert au Père par amour pour nous, en réparation de nos péchés. "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce." (Eph. 1:7)
Dieu nous a donné la promesse de cette rédemption à multiples reprises dans l'Ancien Testament, annoncant par les prophètes un Messie qui viendrait pour sauver son peuple. Jésus-Christ, seconde personne de la Trinité, vrai Homme et vrai Dieu, est ce Rédempteur.
Il est Vrai Dieu, car Il a toujours existé avec le Père et le Saint Esprit. Il s'est fait Homme quand il est descendu du Ciel pour naitre de la Vierge Marie, mais même pendant Sa vie terrestre, il n'a jamais cessé d'être pleinement Dieu. Il est à la fois pleinement Homme et pleinement Dieu.
Il est Vrai Homme parce qu'il est né de la Vierge Marie qui est humaine, et parce qu'il a comme nous un corps et une ame. Il a tout ce que nous avons dans la nature humaine, en dehors de nos imperfections: Il n'avait pas le péché en Lui, ni l'inclinaison au péché. Il pouvait avoir faim, avoir soif, être fatigué; tout cela vient de notre nature humaine. On dit que quelque chose appartient a la nature humaine lorsque tout les êtres humains la possèdent. Tout les êtres humains peuvent ressentir la faim, la soif ou la fatigue. Mais tout le monde n'a pas, par exemple, un mal de dos ou une mauvaise vue. Ces choses ne sont pas communes à la nature humaine, ce sont le résultat d'imperfections dans notre corps. Jésus-Christ a un corps semblable en toute chose au notre, en dehors des imperfections.
En Jésus-Christ il existe donc deux natures: la nature humaine et la nature divine. Il n'a jamais cessé d'être pleinement Dieu, même en étant pleinement homme pendant Sa vie terrestre. C'est un mystère que l'on ne peut pas comprendre complètement par la raison seule, sans l'aide de la Foi. Dieu s'est fait Homme par l'action de l'Esprit Saint, au sein de la Vierge Marie. La Vierge Marie est donc véritablement Mère de Dieu, parce qu'elle est la mère de Jésus-Christ, qui est la seconde personne de la Trinité.
La Passion du Christ et la Rédemption
Après avoir terriblement souffert dans Son Ame par l'agonie au jardin des oliviers, la douleur d'avoir été trahi par Judas, le disciple qu'il avait choisi, le reniement de Saint Pierre, et l'abandon des autres disciples lors de Son arrestation, Jésus souffrit dans Son Corps, lorsqu'Il fut cruellement fouetté, battu, moqué, et couronné d'épines. Le gouverneur Romain, Pilate, amena Jésus devant la foule pour demander ce qu'ils voulaient faire de Lui. La foule, dont beaucoup avaient entendu ses enseignements ou étés guéris par Lui, crièrent: "Crucifies-le!". On Le chargeat avec une lourde croix sur l'épaule, qu'Il devait porter jusqu'au lieu ou Il serait crucifié. Sa fatigue et Sa douleur étaient si grandes, qu'il tomba trois fois en chemin. Quand il arriva finalement au lieu du Calvaire, on lui cloua les mains et les pieds au bois de la croix. Du haut de la croix, Jésus pria le Père, en disant "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font." (Luc 23:34) Puis, regardant son disciple Jean et Marie, sa mère, au pied de la Croix, il leur dit: Voici ta mère, et voila ton fils. Il voulait demander à nous tous, à travers Jean, de prendre Marie pour notre mère, et en cet instant, Il fit de Marie la mère de l'Eglise. Enfin, s'addressant au Père, il s'écria "Père, entre tes mains je remet mon esprit", et expira.
Au jardin des oliviers, alors qu'il priait, Jésus souffrit terriblement, jusqu'à verser une sueur de sang, pour trois raisons:
-En tant qu'homme il savait ce qu'était la souffrance physique, et en tant que Dieu, il avait la connaissance parfaite des souffrances qu'Il allait devoir endurer.
-En tant que seconde personne de la Trinité, il voyait tous les péchés passés, présents et futurs, commis par les hommes sur terre.
-Il savait que de nombreuses personnes allaient rejetter jusqu'au dernier instant la Miséricorde infinie de Dieu. Il voyait combien ne bénéficieraient pas des souffrances qu'Il allait endurer pour l'amour d'eux, parce qu'ils choisiraient librement de ne pas le faire. Par les mérites infinis de la Passion et de la mort du Christ, toute personne sur Terre peut, si elle le désire, être sauvée. Même le plus grand des pécheurs, qui aurait passé sa vie à offenser Dieu et à faire le mal par plaisir de faire le mal, a la posibilité avant la mort de faire un acte de contrition suffisant pour être sauvé et éviter l'Enfer. Et pourtant, certains rejetteront encore cette ultime offre de Salut. Dieu aime chacun d'entre nous d'un amour infini. La pensée d'une seule âme qui se perdrait en Enfer de par son propre choix est pour Lui une souffrance terrible. Jésus savait que beaucoup allaient rejeter L'Amour de Dieu, et en souffrit terriblement.
En réparation de nos péchés, pour racheter le monde par Son Sang précieux, Jésus-Christ souffrit donc une sueur de sang, la flagellation, le couronnement d'épines, les moqueries, crachats et injures, avant de mourir crucifié. Il aurait pu se éviter ces souffrances s'il avait voulu, mais sachant que la volonté de son Père Eternel était qu’il souffrît et mourût pour notre salut, il s’y soumit volontairement, et même il alla Lui-même au-devant de ses ennemis pour se laisser spontanément conduire à la mort.
L’offense faite à Dieu par le péché étant infinie, il fallait pour la réparer une personne d’un mérite infini, c'est à dire Dieu Lui-même, en la personne de Jésus-Christ. Par l'incarnation, Jésus-Christ est à la fois entièrement Homme et entièrement Dieu. Il fallait qu'Il soit un homme pour pouvoir souffrir et mourir, et il fallait qu’il fût Dieu pour que ses souffrances aient une valeur infinie. Par sa mort en croix, Il nous a obtenu toutes les graces nécessaires pour Notre Salut. Cependant, Il n’était pas absolument nécessaire que Jésus souffrît autant, parce que la moindre de ses souffrances aurait été suffisante pour notre Rédemption, chacun de ses actes ayant une valeur infinie. Il accepta cependant de souffrir autant, pour satisfaire plus abondamment à la divine Justice, pour nous montrer encore plus son amour, et pour nous inspirer une plus grande horreur du péché.
Jésus-Christ est mort pour le salut de tous afin que chacun, s'il le veut, puisse être sauvé. Cependant pour être sauvés, il ne suffit pas que Jésus-Christ soit mort pour nous ; il faut qu’à chacun de nous soient appliqués le fruit et les mérites de sa passion et de sa mort, notamment, pour les catholiques, par les sacrements que Jésus-Christ lui-même a institués dans ce but. Tous peuvent être sauvés, mais tous ne sont pas sauvés, parce que tous ne veulent pas le reconnaître, tous n’observent pas les commandements de Dieu ou la loi naturelle, tous ne se servent pas des moyens de sanctification qu’il nous a laissés. En particulier, ceux qui rejettent la Miséricorde de Dieu rendent inutile pour eux la mort du Christ.
Fruits de la mort de Jésus-Christ
Par Sa Passion et Sa mort sur la croix, le Christ nous a délivrés du péché. Il nous a lavés de nos péchés dans Son Sang (Apocalypse 1:5). "Il nous a fait revivre avec Lui, nous remettant tous nos péchés, effaçant l’arrêt de condamnation écrit et porté contre nous, l’abolissant et l’attachant à la Croix" (Col. 2:13-14). La Passion a aussi pour effet de faire naître en nos cœurs la Charité, par laquelle nous obtenons le pardon des péchés. "Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car La charité couvre une multitude de péchés." (1 Pierre 4:8)
Jésus-Christ, par ses souffrances lors de Sa Passion, nous a arrachés à la tyrannie du démon."Maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi." (Jean 12:31) Or le Christ a été élevé de terre par la Passion de la croix, c’est donc par elle que le démon a été dépouillé de son pouvoir sur les hommes. Parce que la Passion du Christ est cause de la rémission des péchés, elle nous délivre du pouvoir du démon. Ainsi de cette manière, nous sommes dans la main de Dieu, et non plus dans celle du démon.
Jésus-Christ a payé la peine qui était due pour nos péchés. Nous pouvons donc être sauvés si nous nous tournons vers Lui avec un coeur contrit en demandant pardon pour nos fautes (à travers le Sacrement du Pardon pour les catholiques). Sa Passion et Sa mort furent une satisfaction pleine et entière qui Lui a permis de payer pour nous toute la dette due à cause de nos péchés. Et ce prix qu’Il paya pour nous, non seulement égale notre obligation, mais lui est infiniment supérieur, puisqu'étant la Seconde Personne de la Trinité, tous Ses actes sont d’une dignité infinie. C’est sur le péché que se fonde l’obligation de la peine, mais puisque la Passion du Christ est cause de la rémission du péché, il est cause aussi de la suppression de la peine. "La Passion du Christ, comme le dit saint Thomas, a été une satisfaction adéquate et surabondante pour les péchés de tout le genre humain. Ainsi dès que la satisfaction adéquate est fournie, l’obligation de la peine est enlevée."
De plus, comme on ne pouvait offrir à Dieu un sacrifice plus digne ou plus agréable, la mort du Christ nous a réconciliés avec Dieu. "Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils." (Rm 5, 10). Parce que la Passion écarte le péché, elle nous ramene vers Dieu, puisque c’est le péché qui nous éloigne de Dieu. Mais aussi parce que la Passion du Christ fut un sacrifice digne et agréable à Dieu, elle nous a rendu Dieu favorable, comme l’homme sait pardonner une offense commise contre lui, à cause d’un acte agréable qu’on lui rend. Or rien ne fut plus agréable à Dieu le Père que le Sacrifice de son Fils. Ce fut un si grand bien que Dieu, à cause de ce si grand bien trouvé dans la nature humaine, s’est apaisé au sujet de toute offense du genre humain. Il faut cependant s’unir au Christ qui a souffert (par la foi et par la réception du baptême) pour bénéficier pleinement de cette réconciliation.
Le Christ nous a ouvert les portes du Ciel que le péché commun à tous les hommes nous avait fermé. "Nous avons l’assurance d’entrer au sanctuaire (au ciel) par le sang du Christ." (Hebreux 10:19) Cela vaut tant pour le péché commun à toute la nature humaine (le péché originel), que pour le péché propre à chaque personne. Par la Passion du Christ non seulement nous avons été délivrés du péché commun à toute la nature humaine et quant à la faute, et quant à l’obligation de la peine ; Il en a en payé le prix à notre place; mais encore nous sommes délivrés des péchés individuels si nous communions à sa Passion par la foi et la charité, et par les sacrements de la foi. Et c’est pourquoi la Passion du Christ nous a ouvert les portes du royaume céleste.
La Résurrection
Après la mort de Jésus-Christ sur la Croix, et après qu'Il eut été enseveli par ses disciples (qui, avec la permission du Procurateur romain avaient descendu son Corps de la Croix, et L’avaient transporté dans un sépulcre neuf), le troisième jour après, le Dimanche, Son âme se réunit de nouveau à Son corps. Ainsi, après être resté mort durant ces trois jours, Il reprit la vie qu’Il avait quittée en mourant, et ressuscita. Pour montrer qu’Il était Dieu, Il ne voulut pas différer sa Résurrection jusqu’à la fin du monde ; pour prouver qu’Il était vraiment homme, et réellement mort Il ne ressuscita pas immédiatement après sa mort, mais seulement le troisième jour après.
Par ce mot de Résurrection, il ne faut pas seulement entendre que Jésus-Christ s’est réveillé d’entre les morts, comme cela est arrivé à plusieurs autres, mais qu’Il est ressuscité par sa propre Force, ce qui ne peut convenir qu’à Lui seul, car personne ne peut passer par sa propre vertu de la mort à la vie, sinon Dieu. Il a été crucifié dans son corps d’homme, c’est par Sa Puissance de Dieu qu’Il est revenu à la vie. La Divinité n’a jamais été séparée, ni du Corps de Jésus-Christ pendant qu’Il était dans le tombeau, ni de son Ame pendant qu’elle était descendue aux enfers. C’est par cette Vertu divine que le Corps pouvait être réuni à l’Ame et que Jésus-Christ pouvait ressusciter des morts par Sa propre puissance.
La résurrection doit s'entendre comme une résurrection parfaite, qui détruit toute nécessité de mourir une seconde fois, et nous met en possession d’une vie immortelle. S’il n’était question que de ce retour à la vie qui n’enlève pas la nécessité de mourir une seconde fois, plusieurs avaient été ressuscités aussi avant Jésus-Christ; mais en revenant à la vie ils étaient toujours obligés de mourir de nouveau. Jésus-Christ, au contraire, vainquit la mort par sa Résurrection, et ne pouvait plus mourir. C’est l’enseignement formel de Saint Paul: "Le Christ ressuscité des morts ne meurt plus. Sur Lui la mort n'a plus aucun pouvoir."
Causes et fruits de la Résurrection
Il était nécessaire que Jésus-Christ ressuscite, pour faire éclater la justice de Dieu. En effet, Dieu se devait à lui-même de glorifier Celui qui, pour obéir, S’était volontairement humilié et avait accepté tous les outrages. "Il s’est humilié Lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort et à la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu L’a élevé." (Philippiens 2:8).
La Résurrection était nécessaire pour fortifier en nous la Foi et l'espérance, sans lesquelles l’homme ne saurait être justifié. Car ce qui prouve le mieux que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, c’est Sa Résurrection d’entre les morts par Sa propre vertu. Par Sa résurrection, nous avons le droit d’espérer d’une manière certaine que nous aussi nous ressusciterons. "Béni soit Dieu le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés par la Résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, en nous donnant l’espérance vive d’un héritage incorruptible!" (1 Pierre 1:3). La Résurrection du Sauveur nous mérite et nous assure notre propre résurrection. Elle est la cause efficiente, et aussi le modèle d’après lequel nous devons tous ressusciter. "La mort est venue par un homme, et la résurrection des morts arrivera aussi par un homme." De même que le corps de Jésus-Christ, en ressuscitant, s’est élevé dans sa transformation à une gloire immortelle, de même aussi nos corps, aujourd’hui faibles et mortels, seront, après la résurrection, revêtus de gloire et d’immortalité.
Enfin, la Résurrection était nécessaire pour achever le mystère de notre Salut et de notre Rédemption. Par sa mort sur la Croix, Jésus-Christ nous avait délivrés de nos péchés ; par sa Résurrection, Il nous rendait ces biens précieux que le péché nous avait fait perdre. Jésus-Christ a été livré pour nos péchés, et Il est ressuscité pour notre justification. Afin que l’œuvre de notre salut fût complète, la Résurrection de Notre-Seigneur était donc nécessaire, aussi bien que Sa mort.
Non seulement la Résurrection du Christ nous est proposée comme modèle de la nôtre, mais en attendant elle nousdonne aussi les forces nécessaires pour persévérer dans la sainteté, dans la justice et dans l’accomplissement des préceptes divins dans nos vies. De même que la mort de notre Sauveur est un modèle de la mort au péché, et qu'elle nous donne la vertu de réaliser en nous ce genre de mort ; de même Sa Résurrection nous procure les forces suffisantes pour acquérir la justice, pour servir Dieu dans la piété et dans la sainteté, et pour marcher définitivement dans cette vie nouvelle où nous entrons. Nous, qui auparavant étions morts avec Lui au péché et au monde, nous puissions ressusciter avec Lui à une vie toute nouvelle et parfaitement réglée. Nous avons deux choses à faire pour imiter la Résurrection de Jésus-Christ. D’abord, après nous être lavés des souillures du péché, nous devons embrasser un nouveau genre de vie, où l’on puisse voir briller la pureté des mœurs, l’innocence, la sainteté, la modestie, la justice, la charité et l’humilité. Ensuite, il est nécessaire de persévérer dans cette vie nouvelle, de manière à ne jamais nous écarter, avec la grâce de Dieu, de la voie de la justice.
Puissions nous méditer sans cesse les mystères de la Passion et de la Rédemption dans nos cœurs! C’est alors que, purifiés du péché et ressuscitant avec Lui à une vie nouvelle, nous mériterons, par Sa Grâce et Sa Miséricorde, de participer un jour au bonheur éternel du Ciel.